Bijoux de famille...
Un tribunal de Wiesbaden (sud-ouest de l'Allemagne) a tranché, il y a une quinzaine de jours, un litige peu ordinaire opposant une grand-mère et sa petite fille.
Cette dernière souhaitait, contre l'avis de sa grand-mère, transformer les cendres de son défunt père en diamant artificiel.
Elle comptait emmener les cendres en Suisse pour faire fabriquer ce bijou, un processus autorisé dans ce pays mais non en Allemagne. Son projet a été bloqué par une ordonnance de référé du tribunal administratif.
La fille a fait appel, en arguant que la transformation des cendres en un diamant correspondait à un souhait de son père, ce que contestait bien entendu la mère du disparu.
En appel, les magistrats de Wiesbaden ont confirmé la première décision et finalement interdit à la fille d'un défunt de transformer les cendres de son père disparu en diamants artificiels.
Plus question d'expédier les cendres en Suisse, où une entreprise ad hoc en aurait extrait le carbone résiduel pour le transformer en diamant synthétique. Rien ne prouve qu'être métamorphosé en bijou corresponde à la volonté du défunt, a statué la cour.
Pour ceux que la technique intéresse, je vous conseille la lecture d'un ancien article de Libération de Juin 2006, c'est par là.
Que voulez-vous, les diamants eux sont éternels !
Cette dernière souhaitait, contre l'avis de sa grand-mère, transformer les cendres de son défunt père en diamant artificiel.
Elle comptait emmener les cendres en Suisse pour faire fabriquer ce bijou, un processus autorisé dans ce pays mais non en Allemagne. Son projet a été bloqué par une ordonnance de référé du tribunal administratif.
La fille a fait appel, en arguant que la transformation des cendres en un diamant correspondait à un souhait de son père, ce que contestait bien entendu la mère du disparu.
En appel, les magistrats de Wiesbaden ont confirmé la première décision et finalement interdit à la fille d'un défunt de transformer les cendres de son père disparu en diamants artificiels.
Plus question d'expédier les cendres en Suisse, où une entreprise ad hoc en aurait extrait le carbone résiduel pour le transformer en diamant synthétique. Rien ne prouve qu'être métamorphosé en bijou corresponde à la volonté du défunt, a statué la cour.
Pour ceux que la technique intéresse, je vous conseille la lecture d'un ancien article de Libération de Juin 2006, c'est par là.
Que voulez-vous, les diamants eux sont éternels !
1 Comments:
j'en ai également entendu parler et j'avais lu un article semblable dans le Marie-Claire.... C'est impressionant!
10:16 AM
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