Mon beau sapin...

On est maintenant en décembre et Noël approche à grands pas...

Qui dit Noël, dit bien sûr cadeaux mais aussi sapin !

Vous allez, si ce n'est pas déjà fait, peut être bientôt acheter le vôtre et bien sachez que cette année vous allez devoir payer le prix fort.

La faute à qui ?

Deux élèments de réponses :

1) A une demande européenne en hausse et à des producteurs danois qui peinent à répondre aux commandes. Les Danois produisent chaque année entre 8 et 9 millions de sapins, dont 99% de nordmann (vous savez, les fameux sapins qui ne perdent pas leurs aiguilles), ils en exportent 90% en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne.

Le nordmann est en effet le chouchou des Français : il a conquis 60% du marché hexagonal. En 2006, le prix de ce sapin avait progressé de près de deux euros, passant de 22.90 euros à 24.50 euros en un an.

Pour la très sérieuse Association française du sapin de Noël nature (oui cette association existe, allez faire un tour par là pour vous en persuadez), cette année la hausse devrait être comprise entre 15 et 20%.

Mais les Danois ne sont pas les seuls responsables de cette flambée des prix.

2) L’inflation du prix du conifère s’explique également par un manque de main d’œuvre en Allemagne, autre grand exportateur de conifères.

Une partie des travailleurs saisonniers bûchant dans les forêts outre-Rhin manque en effet à l’appel. Fin octobre, les spécialistes des sapins de Noël d’outre-Rhin ont indiqué qu’il leur manquait jusqu’à 20 % des 10.000 travailleurs saisonniers venus des pays de l’Est dont ils ont habituellement besoin pour effectuer la récolte et le conditionnement de leurs arbres.

Allez, vous avez toujours la possibilité de jeter votre dévolu sur un bon vieux sapin en plastique qui lui ne perdra pas ses aiguilles et vous resservira même l'année prochaine !