Gros problème en Allemagne
Les Allemands détiennent un record dont ils se passeraient bien : ils sont les plus gros d'Europe.
Une étude, publiée fin avril par l'Iaso (International Association for the Study of Obesity) a alerté l'opinion publique allemande. Selon cette étude, deux tiers des allemands (75,4 %) et la moitié des allemandes (58,9 %) souffrent d'un excès de poids et 22,5 % des hommes et 23,3 % des femmes sont même tout simplement obèses.
Les français, eux, sont à l'autre extrémité de l'échelle puisque "seuls" 47,5 % des Français et 36,3 % des Françaises devraient surveiller leur ligne.
L'étude se base sur l'indice de masse corporelle (IMC) pour définir le surpoids. un IMC upérieur à 25 équivaut à un surpoids. Au-delà de 30, c'est l'obésité. Pour calculer votre IMC et savoir si vous devez arrêter la bière aller faire un tour par là...
Je ne plaisante pas, "la bière, c'est le problème des allemands" et ce n'est pas moi qui le dit mais Monsieur Berthold Koletzko, spécialiste des questions d'alimentation à l'Université de Munich.
Il faut noter que les plus gros d'Europe sont les Allemands et les Tchèques et que ces deux peuples sont de grands buveurs de bière devant l'éternel : 117, 5 litres par an pour les allemands / 157 litres par an pour les tchèques / 35,4 litres par an pour les français (chiffres pour l'année 2005)
La bière est peut être rafraîchissante, désaltérante mais riche en calories et elle ne procure aucune sensation de satiété. D'où les fameux "abdos Kro" des buveurs de bière invétérés.
Mais la bière n'est pas la seule à être pointée du doigt. Le rythme scolaire allemand pourrait aussi en partie expliquer le phénomène.
Les petits Allemands, qui n'ont école que le matin, ne connaissent pas les cantines scolaires. Les plus favorisés trouvent de retour à la maison un repas chaud et équilibré avant de partir au sport ou à l'école de musique. Les autres avalent un hamburger ou un sandwich en route et passent l'après-midi devant la télévision ou l'ordinateur le plus souvent en grignotant.
La ministre sociale-démocrate de la Santé, Ulla Schmidt, a tiré la sonnette d'alarme : "30 % des adultes ne bougent pas assez. Un tiers des enfants et des jeunes ne sont même plus capables de faire deux ou trois pas en marche arrière. 40 % d'entre eux ne parviennent pas à toucher le sol les mains à plat ! Nous devons veiller à ce que le sport à l'école soit aussi important que les mathématiques ou l'allemand".
Ulla Schmidt et son collègue de la Consommation, Horst Seehofer, viennent de présenter un programme d'action destiné à stopper l'augmentation du surpoids chez les enfants d'ici à 2020.
Mais la marge de manoeuvre du gouvernement est limitée. La CDU refuse en la mise en place, réclamée par les Verts, d'un système d'étiquetage des aliments tel que le connaissent les Britanniques (rouge pour les aliments contenant trop de sucres ou de graisses, vert pour les autres).
Surtout, les questions d'éducation, et donc de sport ou de cantine à l'école, relèvent de la compétence des Länder qui ont apparemment d'autres priorités...
Une étude, publiée fin avril par l'Iaso (International Association for the Study of Obesity) a alerté l'opinion publique allemande. Selon cette étude, deux tiers des allemands (75,4 %) et la moitié des allemandes (58,9 %) souffrent d'un excès de poids et 22,5 % des hommes et 23,3 % des femmes sont même tout simplement obèses.
Les français, eux, sont à l'autre extrémité de l'échelle puisque "seuls" 47,5 % des Français et 36,3 % des Françaises devraient surveiller leur ligne.
L'étude se base sur l'indice de masse corporelle (IMC) pour définir le surpoids. un IMC upérieur à 25 équivaut à un surpoids. Au-delà de 30, c'est l'obésité. Pour calculer votre IMC et savoir si vous devez arrêter la bière aller faire un tour par là...
Je ne plaisante pas, "la bière, c'est le problème des allemands" et ce n'est pas moi qui le dit mais Monsieur Berthold Koletzko, spécialiste des questions d'alimentation à l'Université de Munich.
Il faut noter que les plus gros d'Europe sont les Allemands et les Tchèques et que ces deux peuples sont de grands buveurs de bière devant l'éternel : 117, 5 litres par an pour les allemands / 157 litres par an pour les tchèques / 35,4 litres par an pour les français (chiffres pour l'année 2005)
La bière est peut être rafraîchissante, désaltérante mais riche en calories et elle ne procure aucune sensation de satiété. D'où les fameux "abdos Kro" des buveurs de bière invétérés.
Mais la bière n'est pas la seule à être pointée du doigt. Le rythme scolaire allemand pourrait aussi en partie expliquer le phénomène.
Les petits Allemands, qui n'ont école que le matin, ne connaissent pas les cantines scolaires. Les plus favorisés trouvent de retour à la maison un repas chaud et équilibré avant de partir au sport ou à l'école de musique. Les autres avalent un hamburger ou un sandwich en route et passent l'après-midi devant la télévision ou l'ordinateur le plus souvent en grignotant.
La ministre sociale-démocrate de la Santé, Ulla Schmidt, a tiré la sonnette d'alarme : "30 % des adultes ne bougent pas assez. Un tiers des enfants et des jeunes ne sont même plus capables de faire deux ou trois pas en marche arrière. 40 % d'entre eux ne parviennent pas à toucher le sol les mains à plat ! Nous devons veiller à ce que le sport à l'école soit aussi important que les mathématiques ou l'allemand".
Ulla Schmidt et son collègue de la Consommation, Horst Seehofer, viennent de présenter un programme d'action destiné à stopper l'augmentation du surpoids chez les enfants d'ici à 2020.
Mais la marge de manoeuvre du gouvernement est limitée. La CDU refuse en la mise en place, réclamée par les Verts, d'un système d'étiquetage des aliments tel que le connaissent les Britanniques (rouge pour les aliments contenant trop de sucres ou de graisses, vert pour les autres).
Surtout, les questions d'éducation, et donc de sport ou de cantine à l'école, relèvent de la compétence des Länder qui ont apparemment d'autres priorités...
2 Comments:
Salut!
En dehors des facteurs "bière et rythme scolaire", je pense aussi qu´un gros problème pour allemands est qu´ils conçoivent le fait de manger d´une façon un peu trop particulière (à mon goût!). Tout d´abord, (d´après ce que j´ai remarqué autour de moi) manger n´est pas forcément considéré comme un plaisir mais seulement comme un acte nécessaire! De plus, les allemands mangent pour la plupart un plat unique le midi et "froid" le soir (charcuterie, fromage etc..) ce qui contribue à l´effet gloutonnerie et au manque d´équilibre des repas (trop de glucides, pas assez de fruits, de laitages...)!
Et je te parle même pas du resto U (Mensa) ici, la catastrophe.....
A plus,
Séverine
10:26 AM
Oui, moi aussi j'ai connu le resto U version germanique: plats en sauce avec, au-dessus de la sauce (question de densité, forcément), une bonne couche d'huile...Miam! Pour le coup, je préférais aller à la cafet' manger un brötchen avec un saft. Super équilibré!
2:09 PM
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