Vous en reprendrez bien une petite tranche ?
Gunther von Hagens, anatomiste allemand de son état, vient d'ouvrir à Guben, petite bourgade allemande située près de la frontière polonaise, une usine où l'on fabrique des "tranches de cadavres".
Gunther s'est fait une spécialité de la congélation et du débit en tranches fines, à la scie circulaire, de cadavres humains et animaux, le tout conservé ensuite par une technique dont il est l'inventeur et dite de "plastination" (à ne pas confondre avec la plastification, technique inventée, elle, par les corses)
Gunther est un artiste. Il dissèque et conserve ces petites tranches de façon à obtenir des points de vue extraordinaires sur des organes ou des corps entiers.
Trois jours par semaine, son atelier est ouvert au public (mais interdit au moins de 14 ans) qui moyennant 12 euros par tête peut assister à la découpe avant de visiter le musée attenant.
Le circuit s'achève par un passage à la boutique de souvenirs qui propose aux touristes d'authentiques tranches de cadavres d'animaux. Gunther a le sens du commerce et de l'éthique "il est hors de question de vendre au grand public des tranches de corps humains, c'est uniquement pour la recherche".
Eh oui, le reste de la production, non destiné à l’exposition, est vendu aux chercheurs et aux étudiants en médecine.
Le principe semble séduire puisque quelques 6.000 futurs donneurs se sont manifestés.
L'entreprise, qui a nécessité un investissement d'un million d'euros, emploie 42 salariés, mais pourrait embaucher à terme quelque 200 personnes. Près de 700 demandeurs d'emploi se sont ainsi portés candidats à un poste de "préparateur de cadavres".
"La première fois qu'on doit traiter un cadavre, ça fait vraiment bizarre, mais après, on s'habitue", témoigne Carola Schmidt, l'une des employées du "Plastinarium".
Gunther von Hagens surnommé par la Presse allemande "le docteur la mort" s'insurge lorsqu'on lui reproche son petit commerce.
"On dit que je gagne de l'argent avec des corps. C'est vrai, mais les entrepreneurs de pompes funèbres aussi, et personne ne le leur reproche. De plus, je crée des emplois"
Oui Gunther mais les entrepreneurs de pompe funèbre ne découpent pas les morts pour les mettre ensuite en vitrine !!!
Gunther insiste néanmoins sur le caractère pédagogique de ses expositions et assure n’utiliser que des corps librement donnés par leurs propriétaires.
Nous voilà rassurés !
Pour les curieux le site de Gunther von Hagens : Bodyworlds
1 Comments:
Mais c'est horrible! Pouah!!!!
Et à quand la blanquette de fesses, pendant qu'on y est? J'imagine que ce monsieur va ouvrir un restaurant dans son centre. A la carte: wienerschnitzel d'avant-bras, purée de viscères, jus de bile glacé, duo de reins au velouté de plasma...
Désolée, mais moi, ça me rappelle un peu les expériences menées pendant la Seconde guerre mondiale...où l'on miniaturisait les têtes pour les faire entrer dans des bocaux.
4:22 PM
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