Die Mauer
Aujourd'hui, est célébré le 17 ème anniversaire de la Chute du Mur de Berlin.
L'AFP à Berlin nous relate l'évènement :
"Des représentants de la classe politique et des citoyens allemands ont déposé jeudi des gerbes de fleurs au Mémorial du Mur de Berlin, à la mémoire des personnes tuées ou blessées en tentant de franchir le symbole de la division de l'Europe, qui s'est écroulé il y a 17 ans.
La chute du Mur a été «l'un des meilleurs moments de l'Histoire» de l'Allemagne car elle a été rendue possible par les citoyens eux-mêmes, a affirmé le chargé de mission des droits de l'Homme du gouvernement allemand, le conservateur Günter Nooke (CDU), lors de la cérémonie.
Le ministre régional Harald Wolf (néo-communiste) et la directrice de l'Office chargé de la gestion des archives de la police secrète est-allemande, la Stasi, Marianne Birthler, ont déposé une bougie devant le Mémorial de la Bernauer Strasse, lieu le plus symbolique du Mur de Berlin.
Des roses ont aussi été déposées au pied d'un morceau de Mur de 300 mètres conservé à cet endroit.
Selon le centre de recherche d'histoire contemporaine de Potsdam (Est), 125 personnes sont mortes en tentant de passer la frontière inter-berlinoise entre 1961 et 1989.
Le poste-frontière de la Bernauer Strasse avait été le premier à laisser passer les habitants de Berlin-Est, dans la soirée du 9 novembre 1989, peu après la lecture à la télévision d'un diffusion d'un communiqué laconique autorisant les voyages vers l'Ouest.
Mais dix-sept ans après la chute du Mur et ses espoirs de «paysages florissants» dans l'ex-RDA, selon les mots de l'ancien chancelier Helmut Kohl, de nombreux habitants de l'est de l'Allemagne se considèrent toujours comme des citoyens de seconde classe : le taux de chômage dans les régions d'ex-RDA atteint plus du double que celui à l'ouest (où il est d'environ 8 % de la population active), la durée du temps de travail est plus longue et les salaires sont plus bas.
Ces difficultés économiques poussent de nombreux jeunes à l'exode vers l'ouest ou certains vers les partis d'extrême-droite qui font depuis deux ans des percées lors d'élections régionales en ex-Allemagne de l'Est.
De leur côté, nombre d'Allemands de l'ouest sont irrités par le coût astronomique de la Réunification du 3 octobre 1990, estimé à quelque 1500 milliards d'euros."
Vous pourrez voir un très beau diaporama sur le sujet en cliquant là.
L'AFP à Berlin nous relate l'évènement :
"Des représentants de la classe politique et des citoyens allemands ont déposé jeudi des gerbes de fleurs au Mémorial du Mur de Berlin, à la mémoire des personnes tuées ou blessées en tentant de franchir le symbole de la division de l'Europe, qui s'est écroulé il y a 17 ans.
La chute du Mur a été «l'un des meilleurs moments de l'Histoire» de l'Allemagne car elle a été rendue possible par les citoyens eux-mêmes, a affirmé le chargé de mission des droits de l'Homme du gouvernement allemand, le conservateur Günter Nooke (CDU), lors de la cérémonie.
Le ministre régional Harald Wolf (néo-communiste) et la directrice de l'Office chargé de la gestion des archives de la police secrète est-allemande, la Stasi, Marianne Birthler, ont déposé une bougie devant le Mémorial de la Bernauer Strasse, lieu le plus symbolique du Mur de Berlin.
Des roses ont aussi été déposées au pied d'un morceau de Mur de 300 mètres conservé à cet endroit.
Selon le centre de recherche d'histoire contemporaine de Potsdam (Est), 125 personnes sont mortes en tentant de passer la frontière inter-berlinoise entre 1961 et 1989.
Le poste-frontière de la Bernauer Strasse avait été le premier à laisser passer les habitants de Berlin-Est, dans la soirée du 9 novembre 1989, peu après la lecture à la télévision d'un diffusion d'un communiqué laconique autorisant les voyages vers l'Ouest.
Mais dix-sept ans après la chute du Mur et ses espoirs de «paysages florissants» dans l'ex-RDA, selon les mots de l'ancien chancelier Helmut Kohl, de nombreux habitants de l'est de l'Allemagne se considèrent toujours comme des citoyens de seconde classe : le taux de chômage dans les régions d'ex-RDA atteint plus du double que celui à l'ouest (où il est d'environ 8 % de la population active), la durée du temps de travail est plus longue et les salaires sont plus bas.
Ces difficultés économiques poussent de nombreux jeunes à l'exode vers l'ouest ou certains vers les partis d'extrême-droite qui font depuis deux ans des percées lors d'élections régionales en ex-Allemagne de l'Est.
De leur côté, nombre d'Allemands de l'ouest sont irrités par le coût astronomique de la Réunification du 3 octobre 1990, estimé à quelque 1500 milliards d'euros."
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