Il est né le divin enfant ...

Les futures mères allemandes ne pensent actuellement qu'à une chose : retarder leur accouchement jusqu'au 1er janvier, jour de l'entrée en vigueur d'un généreux programme d'aide gouvernemental.

Face à la chute du taux de natalité, le gouvernement allemand a fait voter, en septembre dernier, une loi pour encourager les naissances.

Le texte, qui entrera en vigueur au 1er janvier 2007, offre aux parents qui prendront des congés pour s'occuper des nouveaux-nés, les deux tiers de leur salaire net mensuel, une prime plafonnée à 1.800 euros pendant douze mois. Si l'autre parent prend deux mois de congés supplémentaires, la prime est étendue à 14 mois.

"Nous nous attendons à un grand rush le 1er janvier et tout notre personnel sera disponible", a déclaré Klaus Vetter, médecin en chef d'un hôpital de Berlin.

Les médias allemands regorgent de conseils de médecins et de sages-femmes pour permettre de retarder l'accouchement : éviter le vin rouge, le stress ainsi que l'activité physique et sexuelle... Rien que cela !

L'évêque de Berlin, Wolfgang Huber, a appelé le gouvernement à faire un geste à l'occasion de Noël en avançant au 24 décembre le jour de l'entrée en vigueur de la nouvelle loi. "Ce serait un acte contre la rigidité administrative et dans l'esprit de Noël", a-t-il déclaré au journal Berliner Morgenpost.

Allez Mesdames, tenez bon, vous y êtes presque !

Chanson pour les enfants l'hiver de Jacques Prévert

Dans la nuit de l’hiver,
Galope un grand homme blanc,
Dans la nuit de l’hiver,
Galope un grand homme blanc.

C’est un bonhomme de neige
Avec une pipe en bois,
Un grand bonhomme de neige
Poursuivi par le froid.

Il arrive au village.
Voyant de la lumière
Le voilà rassuré.
Dans une petite maison
Il entre sans frapper ;

Et pour se réchauffer,
S’assoit sur le poêle rouge,
Et d’un coup disparaît.

Ne laissant que sa pipe
Au milieu d’une flaque d’eau,
Ne laissant que sa pipe,
Et puis son vieux chapeau.

Vergnügungssteuer

Pour rester dans la veine de mon précédent article, je vous livre une petite dépêche de l'agence Reuters du 18 décembre 2006.

" La municipalité de Cologne va engranger cette année 828.000 euros, un record, grâce à la "taxe sur le plaisir" qui frappe depuis deux ans les prostituées de la quatrième ville d'Allemagne.

L'an dernier, cet impôt particulier - 150 euros par mois - avait rapporté à la ville 790.000 euros, ont précisé les autorités.

Cette année, à la suite de nombreuses protestations, la taxe mensuelle a été remplacée par une contribution de 6 euros par jour pour les "occasionnelles", qui ne travaillent que quelques jours par mois.

La "taxe sur le plaisir" ("Vergnügungssteuer") était à l'origine perçue uniquement sur les casinos et les maisons de jeux.

Elle a été étendue en 2004 aux maisons de passe, aux salles de massage "particulières" et aux clubs de strip-tease.

La prostitution est légale en Allemagne, les prostituées sont assujetties à l'impôt sur le revenu et à la TVA."

En France aussi la prostitution est légale mais les maisons closes, elles, sont interdites depuis une loi d'avril 1946 tout comme le proxénétisme qui est défini comme l'exploitation de la prostitution par un tiers.

La seule exploitation de la prostitution autorisée en France est celle opérée par le fisc qui reconnait la prostitution comme une profession dont les revenus doivent être déclarés dans la rubrique des bénéfices non commerciaux (d'où le refrain bien connu : l'Etat est le plus grand proxénète...)

Les facéties de Google

Ce billet est dédié à celui (ou celle) qui est arrivé(e) sur mon blog en tapant sur le moteur de recherche Google les mots clefs suivants : "grosse fesse attractive photo".

Non, non, vous avez bien lu. Je ne pensais pas tenir un blog pornographique et pourtant, je ne suis pas loin d'être répertoriée comme tel !

Avec les petites balises type "libstat" ou "xiti", on peut savoir de quels pays sont les gens qui nous lisent, s'ils sont arrivés sur notre site directement ou en passant par le biais d'un moteur de recherche. On peut même savoir à partir de quels mots clefs ils sont arrivés sur le blog.

Généralement, les gens qui arrivent chez moi ont tapé Desperate Hausfrau, Recette du Stollen, Saint Nicolas... J'avoue que sur le coup je n'y ai pas vraiment cru mais en reprenant ces quatre mots clefs sur Google j'ai eu la surprise de voir apparaître l'adresse de mon blog en bonne position.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que deux de mes billets "Der Nikolaus" et "De toutes les couleurs" contiennent ces mots et que Google est un moteur de recherche facétieux...

J'imagine la tête de celui ou celle qui est tombé(e) sur mon blog après avoir tapé ces quatre petits mots. Aucune photo correspondant à sa recherche !

J'espère que sa déception ne l'a pas empêché(e) de passer un bon moment sur mon blog et qu'il (ou qu'elle) reviendra me lire un jour ou l'autre.

"Citius, Altius, Fortius"

Maigre consolation pour 167 sportifs de l'ex-RDA qui ont été dopés à leur insu dans les années 70-80 par le régime communiste est-allemand.

L'accord d'indemnisation a été conclu mercredi dernier : ils devraient percevoir chacun d'ici le mois de février 2007 la somme de 9250 euros. Cette somme paraît bien dérisoire au regard des problèmes de santé qu'ils ont eu à connaître depuis.

Pendant la Guerre froide, les athlètes de la petite RDA ont battu nombre de records et récolté une moisson de médailles dans les stades, les gymnases et les piscines.

Le pays qui comptait à peine 17 millions d'habitants parvenait souvent à faire jeu égal avec les Etats-Unis et l'Union soviétique.

La gloire devait en rejaillir sur le régime et l'idéologie communistes.

Mais à quel prix !

Dès l'adolescence, ces sportifs se voyaient administrer de manière systématique diverses potions dopantes à base d'anabolisants. Aujourd'hui, bon nombre d'entre eux connaissent des troubles psychiques et psychologiques, des dérèglements hormonaux, des problèmes de stérilité...

On est loin de la devise de Coubertin.

Si seulement tout cela avait au moins le mérite de faire réfléchir un peu les athlètes !

Deep Fritz

Was ist das ?

Réponse : le nom du logiciel, mis au point par la société informatique allemande Chessbase, qui a gagné mardi dernier la sixième et dernière partie du match d'échec disputé contre le champion du monde, le russe Vladimir Kramnik.

Cinq heures de combat, 47 coups, Kramnik s'est incliné 4 à 2, après une prestation qualifiée, par les experts présents à Bonn, de tout à fait honorable.

Kramnik, rémunéré 500.000 dollars par les organisateurs pour cette manifestation, pouvait espérer doubler ce gain en cas de victoire contre le logiciel.

Mais, de l'aveu même de Kramnik, le défi était périlleux, Deep Fritz étant deux fois plus rapide que la version 2002 contre laquelle il avait fait match nul à Barein. Il peut examiner huit à dix millions de positions par seconde !!!

Cette victoire de l'intelligence artificielle survient plus de neuf ans après la défaite historique de la légende russe des échecs, Garry Kasparov, contre le super-ordinateur Deep Blue, en mai 1997 à New York.

A l'époque, le champion, alors invaincu par des humains depuis 12 ans, s'était incliné en six parties.

Un petit peu mauvais joueur Garry, il avait affirmé après sa défaite que "l'ordinateur (n'avait) encore rien prouvé" et que "la compétition ne (faisait) que commencer".

La victoire mardi dernier de Deep Fritz face à l'actuel maître incontesté des échecs rend de moins en moins probable l'organisation future de tels chocs au sommet entre l'homme et la machine.

Au vu de la rapidité du progrès technique et de la puissance de plus en plus impressionnante des outils informatiques, les experts considèrent en effet la victoire des humains comme de moins en moins plausible.

Dites donc, Messieurs de chez Chessbass, vous ne voudriez pas dépenser votre énergie à réaliser des ordinateurs capables de faire les courses, le ménage, le repassage,... plutôt que de faire des supers ordinateurs champions du monde d'échec qui ne servent qu'à Kramnik et Kasparov !

Dresdner Christstollen III

Petite rectification pour les puristes...

"Nur wenn er in Dresdner gebacken wurde, darf er "Dresdner Christstollen" heissen."

Ok, mais le résultat doit être à peu près le même cuisiné à Düsseldorf ou à Dresde !

Enguirlandé

Voici une petite légende de Noël qui vous fera peut être aimer les araignées...

La légende raconte qu'il y a très longtemps en Allemagne, une maman s'affairait à préparer les décorations de Noël. L'arbre était dressé, la maison nettoyée et les araignées chassées.

Le soir, le calme et la sérénité revenus, les araignées revinrent et découvrirent le sapin, elles entreprirent aussitôt l'assaut de l'arbre, le recouvrant de leurs toiles grises et poussiéreuses.

Lors de l'arrivée du Père Noël pour la distribution des cadeaux, il fut ravi de découvrir les araignées heureuses et satisfaites de leur travail de décoration du sapin, mais il ne pu s'empêcher de penser à la tristesse de la mère qui allait retrouver son arbre décoré de toiles.

C'est pourquoi, pour satisfaire tout le monde le Père Noël transforma la décoration de fils grisâtres en fils d'or et d'argent. L'arbre de Noël se mit alors à scintiller et à briller de tous ses feux !

C'est pour cette raison que depuis, les décorations des sapins de Noël sont constituées de belles et brillantes guirlandes.

C'est aussi pour cette raison, que la légende dit qu'il faudrait toujours glisser, au milieu des branches de nos arbres de noël, de gentilles petites araignées.

Dresdner Christsollen II

Voilà le résultat, pas tout à fait la même chose que notre amie d'épices et compagnie.

Reste à le goûter pour pouvoir se prononcer !

Dresden Christstollen

Aujourd'hui, il pleut et il fait gris alors c'est patisserie !!!

Je me lance dans la confection d'un Dresdner Christstollen, gâteau de Noël, typisch Deutsch dont voici la recette.

La recette et la photo illustrant cet article sont tirés d'un très joli blog de cuisine (un vrai celui-là) : épices et compagnie

Pour un Christstollen d'environ 750 g :

120 ml de lait
40 g de levure du boulanger
305 g de farine (60 + 220 + 25)
40 g de sucre en poudre
125 g de beurre
2 pincées de sel
1 jaune d'oeuf
200 g de raisins secs
25 g d'écorces de citron confites
25 g d'écorces d'oranges confites
5 cl de rhum
75 g d'amandes mondées
160 g de massepain
sucre glace pour décorer

Epices :
1/2 c. à c. de graines de cardamome réduites en poudre
1/2 c. à c. de vanille en poudre ou bien 1/2 fève de tonka râpée
1 c. à c. de cannelle en poudre
1/2 c. à c. de noix de muscade râpée

La veille, faites tremper les raisins et les écorces confites dans le rhum additionné d'un peu d'eau.

Sortez tous les ingrédients à l'avance pour qu'ils soient à température ambiante au moment où vous vous lancerez.

Coupez le beurre en petits morceaux.

Hachez grossièrement les amandes et faites-les dorer à sec dans une poêle.

Préparez la pâte levée :

Faites tiédir 120 ml de lait dans lequel vous dissoudrez la levure.

Dans une terrine, versez 60 g de farine, formez un puits et versez-y le lait et la levure. Mélangez bien et laissez reposer 20-25 minutes dans un endroit tiède.

Dans une seconde terrine ou dans le bol de votre mixeur si vous en avez un, mélangez 220 g de farine, le sucre, le beurre, le sel, les épices et le jaune d'oeuf.Incorporez la pâte levée à l'autre pâte et pétrissez l'ensemble.

Prélevez environ un tiers de la pâte, ajoutez-y 25 g de farine, pétrissez, formez une boule. Etalez cette pâte finement (2-3 mm) en ovale, sur votre plan de travail fariné.

Prélevez 3-4 c. à s. du mélange eau-rhum dans lequel ont trempé les raisins et incorporez-les au massepain. Formez un boudin.

Dans les 2/3 de pâte restante, incorporez les raisins, les amandes et les écorces confites.

Répartissez cette pâte au centre de la pâte étalée. Enfoncez le centre de la pâte aux raisins pour former un creux dans lequel vous logerez le boudin de massepain.

Enveloppez la pâte au raisin en veillant à ce que ce soit bien étanche.

Retournez le Stollen et donnez lui sa forme bien particulière en enfonçant légèrement la pâte sur un côté, sur toute la longueur.

Déposez le Stollen sur la plaque du four garnie de papier sulfurisé.

Laissez reposer une heure.Préchauffez le four à 200°C et enfournez pour 30 à 35 minutes jusqu'à ce que le Stollen soit doré.

A la sortie du four, laissez refroidir avant de saupoudrer de sucre glace.

Der Nikolaus

Aujourd'hui, c'est la Saint Nicolas. Tous mes voisins ont déposé consciencieusement leurs chaussures devant leur porte.

Fêter la Saint Nicolas reste une tradition très présente en Allemagne.

Saint Nicolas, évêque à Myre (sud de la Turquie actuelle), était très généreux et bienveillant. Il venait en aide aux marins dans les tempêtes, aux affamés. Il protégeait les veuves, les enfants et les gens faibles. Il défendait les victimes d'injustice. Au fil des ans, il est devenu le saint patron des enfants, des marins, des marchands, des voyageurs, des boulangers, des avocats, de bien d'autres encore.

Depuis plusieurs siècles maintenant en Allemagne, Saint Nicolas dépose des cadeaux, des friandises (fruits secs, pommes, gâteaux, bonbons, chocolats et surtout, de grands pain d'épices représentant le St Evêque) dans les chaussures bien cirées placées devant la porte ou sous la cheminée.

Lorsqu'il frappe à la porte des maisons, tenant à la main le grand livre du ciel de leurs péchés, il est toujours suivi du Knecht Ruprecht (le Père Fouettard), moine bourru qui, vêtu d'un grand manteau noir avec un grand capuchon et de grosses bottes, distribue des coups de triques aux enfants pas sages et donne aussi parfois du charbon, des pommes de terre et des oignons.

Les enfants chantent des comptines en attendant la venue de Saint Nicolas et l'on rencontre, dans les rues et les magasins, de nombreux Saint Nicolas à l'habit de fourrure et à la barbe blanche ou des Knecht Ruprecht qui font fuir les enfants.

Je ne vais pas bouger de chez moi et attendre patiemment l'arrivée du Saint homme en priant pour que ce ne soit pas le Knecht Ruprecht qui vienne me botter les fesses...

De toutes les couleurs

Les Allemands savent rendre la politique attractive.

Pour preuve, vous avez pu voir dans mon billet d'hier que DSK avait installé son QG de campagne Outre Rhin.

Quand vous lisez des articles ayant trait à la politique allemande, vous tombez parfois sur des petites perles de vocabulaire.

Vous connaissez tous le terme de "Koalition" et la "grosse Koalition" (CDU + SPD) actuellement au pouvoir en Allemagne.

Mais connaissez-vous "die Ampelkoalition" ? ou mieux encore "die Jamaikakoalition" ?

Comme leur nom l'indique, "Die Ampelkoalition" est la coalition en feu tricolore et "die Jamaikakoalition" la coalition Jamaïcaine.

Mais que viennent faire les feux tricolores et la Jamaïque dans la politique allemande ?

La coalition en feu tricolore rassemble le Parti social-démocrate (SPD), le Parti libéral-démocrate (FDP) et les Verts. Leurs couleurs – respectivement le rouge, le jaune et le vert – sont également celles des feux de circulation allemands, eh oui, tout simplement.

Pour info, aucune coalition de ce type n’a jusqu’ici existé au niveau fédéral. Au niveau communal, une coalition de ce type existe depuis janvier 2006 à Bonn.

Quant à la coalition jamaïcaine, c' est un type hypothétique de coalition gouvernementale qui rassemblerait le groupe commun de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) et de l’Union chrétienne-sociale en Bavière (CSU), le Parti libéral-démocrate (FDP) et les Verts. Elle doit son nom aux couleurs du drapeau jamaïcain (noir, jaune et vert qui sont les couleurs symbolisant respectivement la CDU, le FDP et les Verts.)

Le terme a été utilisé pour décrire une possible coalition après les élections du Bundestag de septembre 2005, élections qui n'avaient donné aucune majorité absolue ni pour la coalition sortante du SPD et des Verts, ni à l’ancienne opposition de la CDU/CSU et du FDP.

On manque cruellement d'imagination en France...

Victoire

J'ai retrouvé ma barre d'outils !!!

Voici donc une petite photo prise le week end dernier depuis l'autoroute reliant Munster à Hambourg.

L'arbre qui cachait...

Bogue du blog

Petit problème avec Blogger aujourd'hui.

La barre d'outils qui me permet de mettre des liens, d'insérer des petites photos ou images a disparu.

J'espère que tout cela va rentrer dans l'ordre tout seul parce que je ne suis pas très douée en informatique et que je n'ai pas tellement envie d'aller bidouiller le code HTLM ou les autres paramètres de mon blog.

Si quelques uns d'entre vous ont déjà rencontré le problème et surtout trouvé une solution, je suis preneuse.